L'action se passe dans un village imaginaire, Bosc-Saint-Georges, peut-être aux environs de Bourgtheroulde. C’est un village d’environ mille âmes et dans un lieu où les grandes surfaces n’ont pas encore aboli la vie locale, ce qui permet d’avoir une église, une mairie, une boulangerie, une mercerie, un garagiste, une fleuriste, une épicerie, de vrais paysans et tout ce qui fait le charme de la campagne et j’oubliais… des coqs qui chantent le matin, auxquels on n’a pas encore tordu le cou sous le prétexte que cela réveille les bourgeois qui, envahissant les résidences secondaires durant le week-end, ne supportent pas leurs chants matinaux, ni l’odeur du purin. Seul le bruit infernal des débroussailleuses ne les incommode pas.

Malheureusement, ce village idyllique commence à être traversé par la modernité et la télévision y opère ses ravages. D’où, mobylettes bruyantes, divorces déchirant les enfants, et parfois même quelques « incivilités »…

Heureusement, Saint Georges veille et aussi Saint Martin, le patron de la paroisse. C’est pourquoi, on bénéficie d’un prêtre exemplaire : le Père Gildas, de personnes dévouées : mademoiselle Yvonne, de jeunes sympathiques : Nicolas, Barthélemy, Cécile, Valentin et même Jonathan etc.…, de commerçants serviables, Germaine, Marcelline, Claude etc.…, de paysans authentiques : Grand-père Antoine, Mathurin, de servantes qui ne chronomètrent pas leur temps de présence au travail : Toinette et d’une organiste très jeune mais complètement conquise à la musique classique, ce qui, représentant une espèce en voie de disparition, est à protéger.